Le 5, on a quitté Cuzco et notre petit hôtel douillet pour partir visiter des sites plus éloignés dans la Vallée Sacrée. Après un trajet en bus local bondé puis en collectivo (taxi collectif), on est arrivés à Moray, un site planté au milieu d'un magnifique décor vallonné fait de champs de blé dorés à perte de vue et de montagnes enneigées, le tout sous un ciel toujours aussi bleu et lumineux. Le lieu est petit mais empreint de sérénité grâce à la perfection de ses courbes. Il s'agit en fait de cultures en terrasses circulaires qui étaient utilisées par les incas comme laboratoire agricole, chacune des terrasses étant exposée différemment à la lumière et à l'humidité... Ils déterminaient ainsi les conditions de culture optimales pour chaque type de plantation. Outre l'intelligence de cette réalisation, c'est aussi le côté esthétique qui frappe.
Sur un autre site appelé Salinas, on a admiré une fois encore le talent d'ingénieur des incas allié à leur sens artistique. Il s'agit là aussi de terrasses, mais destinées à l'exploitation d'un cours d'eau salée. Les incas ont creusé des milliers de bassins reliés entre eux par un réseau de rigoles, permettant ainsi à l'eau de se répandre puis, en séchant, de laisser le sel en dépôt. L'endroit est toujours exploité de la même manière aujourd'hui. Selon le stade de séchage, les différents bassins forment un kaléidoscope de couleurs, allant du blanc immaculé au beige foncé.
Un collectivo et un combi (minibus) plus tard, et on est arrivés à Ollantaytambo, la ville qui a le plus gardé sa structure inca originelle, aussi bien dans le plan de ses rues pavées et traversées par des caniveaux que dans son architecture, avec ses murs ajustés et la forme trapézoïdale de ses portes. Accrochées à flanc de montagne, les ruines de l'ancienne citadelle dominent la ville. Ce fut en 1536 le lieu d'une défaite espagnole : les incas inondèrent la vallée grâce à des canaux prévus à cet effet, embourbant ainsi la cavalerie ennemie qui fut mise en déroute.
Le lendemain, on a rejoint le village d'Aguas Calientes par le train, honteusement cher à cause du monopole de la compagnie nationale et de la manne que représente l'afflux des touristes au Machu Picchu. Et enfin, après un bus - toujours onéreux - le jour suivant à 6h15 du matin, nous y voilà...
Comment décrire un instant pareil, celui où vous reconnaissez le paysage qui se découvre face à vous pour l'avoir vu des milliers de fois en photo et où vous avez alors l'impression de rentrer dans l'une d'entre elles... La plus belle de toutes n'arrive de toute façon pas à la cheville de ce que vous voyez : la cité perdue en contrebas, tapissée d'herbe et d'une végétation luxuriante d'altitude, entourée de pics vertigineux auxquels s'accrochent quelques nuages, avec pour compléter le spectacle, loin au fond de la vallée, les méandres de la rivière qui s'écoule... Le premier rayon de soleil qui éclaire soudainement ce paysage est un moment unique dont on se souviendra longtemps. On n'aurait pas pu rêver d'un endroit plus magique pour terminer notre voyage : voir Machu Picchu et finir...
Comment décrire un instant pareil, celui où vous reconnaissez le paysage qui se découvre face à vous pour l'avoir vu des milliers de fois en photo et où vous avez alors l'impression de rentrer dans l'une d'entre elles... La plus belle de toutes n'arrive de toute façon pas à la cheville de ce que vous voyez : la cité perdue en contrebas, tapissée d'herbe et d'une végétation luxuriante d'altitude, entourée de pics vertigineux auxquels s'accrochent quelques nuages, avec pour compléter le spectacle, loin au fond de la vallée, les méandres de la rivière qui s'écoule... Le premier rayon de soleil qui éclaire soudainement ce paysage est un moment unique dont on se souviendra longtemps. On n'aurait pas pu rêver d'un endroit plus magique pour terminer notre voyage : voir Machu Picchu et finir...
On a passé la journée entière à se balader dans les ruelles et les anciennes maisons des quartiers résidentiels et dans les temples sacrés de la cité. La visite des ruines qui sont conservées d'une manière étonnante est sans fin, tant le site recèle de dédales, de recoins et de points de vues à couper le souffle.
On a quand même eu le temps de monter au sommet du Wayna Picchu, le pic qui se détache à l'arrière de la cité. Après une rude et raide montée, on a pu y profiter d'un superbe panorama, moins connu.
Pour fêter ça, on s'est payé en rentrant à Cuzco un bon repas à la péruvienne, avec cuy rôti (cochon d'Inde) pour Lionel, servi avec la tête et les pattes, et steak d'alpaga pour Virginie. Aujourd'hui on est à Lima et avec une petite pointe de nostalgie, on réalise d'un coup que notre tour du monde en 180 jours touche à sa fin... Mais pas tout à fait quand même, puisqu'on a un petit bonus qui nous attend avant de rentrer : 4 jours à Quito en Equateur, avec la famille de la soeur aînée de Lionel qui y vit et ses parents qui sont en vacances là-bas !
A bientôt pour un dernier message en forme de conclusion...
A bientôt pour un dernier message en forme de conclusion...
2 commentaires:
Je suis aussi triste que vous que ça se termine!
Bises et bonne fin de sejour!
Que dire de plus de ce qui a déjà été dit...
tout simplement magnifique ...
Sam
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