mercredi 28 janvier 2009

Temples d'Angkor

Salut ! Nous revoilà, cambodgiens cette fois !

L'enchaînement rapide entre Myanmar et Cambodge n'a pas été si facile à gérer : déjà, on s'est rendu compte une fois arrivés à Angkor qu'on était quand même bien fatigués, et le trajet pour y venir n'a rien arrangé... Ensuite, le Myanmar est un pays tellement prenant et intense, qu'à l'arrivée au Cambodge notre énergie était un peu retombée : après le « coup de coeur », on a eu comme qui dirait un petit « coup de mou »... Bon, mais on sait qu'on n'est pas à plaindre...

Le trajet de Bangkok à Siem Reap (ville à côté d'Angkor) nous a pris une journée complète : 6 heures de train pour la modique somme de 1 euro par personne de Bangkok à Aranya Prathet (ville frontalière thaïlandaise), tuk-tuk jusqu'au poste-frontière, passage de la frontière à pied, puis 3 heures de taxi collectif de Poipet (ville frontalière cambodgienne) à Siem Reap et enfin remorque-moto jusqu'à notre pension ! Pour 7$ par nuit on avait le petit-déjeuner à volonté et des vélos gratuits : on était prêts pour attaquer les temples dès le lendemain matin. Il fallait rouler 8 kms depuis Siem Reap mais fort heureusement, on avait déjà les fesses calleuses après les vélos birmans de Bagan et les 6 heures de train en 3ème classe...

Alors, comment vous raconter Angkor ? On ne va pas vous faire l'historique de l'empire khmer du IXème siècle jusqu'à son déclin au XVème, ni vous décrire tous les temples qu'on a visités en 4 jours... Simplement, on en a vu pas mal en vélo, et aussi quelques uns plus éloignés en remorque-moto. Bien sûr on a été aux 3 plus connus : Angkor Vat, le Bayon et le Ta Prohm. Angkor Vat passe pour être le plus grand édifice religieux du monde et il est célèbre pour ses bas-reliefs et ses Apsaras (nymphes célestes) sculptés que l'on a admirés à l'heure du déjeuner : bien nous en a pris car à notre départ des cars entiers de touristes arrivaient ! C'est d'ailleurs ce qui nous a moins plu par rapport à la tranquillité de Bagan au Myanmar : on avait pris l'habitude d'être seuls dans les temples...


Le temple du Bayon est notre chouchou. On a vraiment l'impression que ses 216 visages sculptés dans la pierre vont se mettre à bouger tant ils sont présents... Mais en fait non, Lionel a bien essayé d'engager la discussion (voir la photo), mais rien à faire : de vraies portes de prison.




Et au Ta Prohm, c'est la loi de la jungle ; les racines des arbres ressemblent à des grosses mains crochues qui enserreraient les murs pour les détruire mais c'est elles en fait qui les aident à tenir debout.


Pour terminer le récit, on ne peut pas passer sous silence l'immense bonheur qui nous a envahis, quand, à l'issue d'une épuisante journée de vélo et de visites, on a mordu dans des pizzas à faire pâlir de jalousie les meilleurs pizzaïolos varois !! Il faut vous dire que c'était notre 3ème tentative dans ce domaine, et que les 2 précédentes en Thaïlande et en Birmanie s'étaient soldées par des échecs retentissants. Du coup, on est y retournés le lendemain soir.

Pleins de ces temples mythiques dans les yeux et de la sauce tomate coulant encore dans nos veines, on a pris le bateau pour rejoindre Battambang (2ème ville du pays) par le Lac Tonlé Sap (plus vaste lac d'Asie du sud-est) puis par la rivière Stung Sangker. Le trajet devait durer 6h et le bateau représenté sur le ticket semblait au top de la modernité. Au final : 9h de trajet sans rien manger sur une sorte de vieux rafiot réaménagé pour le tourisme ! Récompense dans notre chambre d'hôtel : une télé et le soir, Les enfants du paradis sur TV5 et même les infos... Incroyable !

Prochaine étape : Phnom Penh où on sera demain midi normalement.

Bises à toutes et à tous !


mardi 20 janvier 2009

Il était une fois au Myanmar...

Mingalaba !

On n'a pas donné de nouvelles pendant un petit moment, car l'internet au Myanmar était compliqué voire impossible par endroits. Voici donc un aperçu de notre séjour dans ce magnifique pays, auquel on regrette rétrospectivement de n'avoir consacré que deux semaines : il était une fois au Myanmar, mais on espère bien qu'il sera deux fois au Myanmar...

6 janvier, 8h (½ h de décalage avec la Thaïlande) : arrivée à Yangon (ex-Rangoon), Myanmar (ex-Birmanie). Dès la première minute, l'impression est saisissante : avez-vous déjà vu un aéroport entièrement vide, où votre avion est quasiment le seul posé, et où aucun autre n'atterrit ni même ne stationne ? A l'intérieur, c'est la même chose. Une seule file à l'immigration – la nôtre – et un seul tapis délivrant des bagages – le nôtre. Tout est rutilant et flambant neuf mais... vide. Le passage des douanes se fait sans problème, heureusement, car on avait lu que notre ordinateur portable pouvait nous faire passer pour de perfides journalistes anti-junte militaire et être confisqué... Nous voilà donc sortis et soulagés. Autour de nous, presque tous les hommes et toutes les femmes portent le longyi, la tenue traditionnelle, large tissu qui descend jusqu'aux chevilles et que l'on noue à la taille sur le devant. Le Myanmar est le seul pays d'Asie du sud-est où la majorité de la population n'est pas habillée à l'occidentale. Les femmes et les enfants portent également sur le visage la thanaka (pigment tiré d'une écorce mélangé à de l'eau pour former une pâte), maquillage traditionnel servant aussi de protection solaire.

Le trajet en taxi jusqu'à notre hôtel se fait « à la birmane », c'est à dire en roulant à droite, mais avec le volant également à droite. Très pratique. Cela est dû au fait que le gouvernement, pour se démarquer de l'ancien colonisateur britannique, a instauré du jour en lendemain en 1970 la conduite à droite, mais la plupart des voitures – par ailleurs des épaves – sont de vieux modèles datant d'avant 1970 ou importés du Japon... Autres particularités, l'électricité ne fonctionne que le soir et tous les hôtels doivent déclarer les noms et numéros de passeport de leurs hôtes chaque soir sous peine de perdre leur licence.

La journée continue avec son lot d'étonnements lorsque nous allons changer nos dollars en kyatts, ce que l'on ne peut faire que dans le pays, et au noir, puisque la monnaie n'est pas cotée en bourse, et il n'existe aucun distributeur de billets. On arrive donc dans un grand hôtel où l'on nous fait asseoir discrètement, avant de prendre nos deux billets de 50 dollars. Après quelques minutes, une femme entrebâille une porte rapidement pour nous tendre 2 grosses liasses de billets de 1000 kyatts. Etant donné que ce changement d'argent est parfaitement légal, nous ne comprenons pas très bien, mais bon... Il ne manque qu'Al Capone et quelques gardes du corps et on s'y croirait !! Les hôtels et parfois les taxis se payent en dollars, mais tous les billets légèrement froissés, cornés, vieillis, etc. sont systématiquement refusés...

Après ces démarches, on part se balader dans Yangon. Chaleur accablante. Beaucoup de pauvreté. Les façades des immeubles, bien que très jolies, dans le style colonial, sont délabrées, les trottoirs défoncés, parfois jonchés d'ordures et de crachats rouges de betel (mélange de noix de betel et de chaux éteinte enroulé dans une feuille, que les hommes mâchent ; beaucoup en ont les dents tachées).

Enfin, on se garde le morceau de choix pour la fin : la Paya Schwedagon, monument le plus sacré du pays. Son stupa domine la ville de ses 98 mètres et de sa splendeur dorée. Il est entouré de centaines de petits stupas, de pavillons et de niches abritant des bouddhas de toutes tailles... Après s'y être largement promené, on s'assoit pour admirer le soleil couchant. Trois moines viennent près de nous et se mettent à nous parler pour l'un d'eux dans un excellent anglais. Nous discutons de leur vie, de la méditation, de voyages, de football. Puis du Cyclone Nargis (2 mai 2008) et de la grande pauvreté dans laquelle s'est retrouvée la population ensuite : le prix de la bouteille d'eau par exemple était passé de 300 à 2000 kyatts (1000 kyatt = environ 1 dollar). A ce moment-là, un passant semble écouter la conversation. L'un des moines dit à l'autre quelque-chose en birman, et ce dernier change alors de sujet : les moines sont particulièrement surveillés depuis qu'ils avaient mené la « Révolte Safran » en août 2007. Bienvenue en dictature du Myanmar...


7 au 9 janvier : Myan... marre, Bouddha continue de nous tester. Lionel est malade. Presque 40 degrés de fièvre la nuit de notre arrivée... On pense qu'il a attrapé la grippe avec les variations de température entre la climatisation glaciale de l'aéroport et l'énorme chaleur de Yangon. On devait prendre le bus de nuit pour Mandalay le lendemain : on est contraints d'annuler... Le soir, sa fièvre ne tombant pas, on commence à être franchement inquiets : de tout notre voyage, il n'y avait pas pire endroit pour tomber malade ! On trouve dans le Lonely Planet l'adresse d'une clinique qui semble bien : nous voilà partis, Lionel fiévreux et Virginie angoissée... La clinique est toute petite mais inspire confiance : neuve, moderne, personnel parlant parfaitement anglais. Un docteur examine Lionel et diagnostique aussi une grippe, mais l'infirmière lui fait quand même une prise de sang pour vérifier que ce n'est pas le palu ou la dengue... Les résultats se révéleront négatifs, ouf !

Tout ça s'est finalement soldé par 3 jours bloqués dans notre chambre d'hôtel à Yangon, passionnant ! Ah, si on s'était fait vacciner... Du coup avec le temps qui nous reste, c'est trop juste pour faire tout notre programme, on décide donc de partir directement pour Bagan ; on n'ira pas à Mandalay : adieu trajet en bateau sur l'Ayeyarwady (l'un des plus longs fleuves d'Asie, reliant notamment Mandalay à Bagan)...

10 au 13 janvier : La nuit dans le bus est éprouvante. Départ à 15h, dîner à 17h puis 2 heures de feuilletons birmans auprès desquels « Hélène et les Garçons » fait figure de chef d'oeuvre du petit écran, descente du bus à 23h30 pour un contrôle des passeports et Lionel qui pique un sprint après un autre bus en croyant que c'était le nôtre qui repartait sans nous, et enfin un arrêt « petit-déj/ brossage de dents » à 2h du matin (véridique, une vingtaine de Birmans sont descendus du bus, armés d'une brosse à dent dans une main et du dentifrice dans l'autre !). A 6h, nous voilà enfin à Nyaung U, ville sur le site des temples de Bagan.

Quel dépaysement ! On a l'impression d'être arrivés au bout du monde et dans une autre époque. Dans la ville, des chars à boeufs et des carrioles à cheval côtoient toutes sortes de véhicules à moteur de fabrication plus qu'artisanale et nombre de vélos. Pendant tout notre séjour ici, on a d'ailleurs visité tous les temples à vélo, seuls ou avec d'autres français (fait incroyable : 90% des touristes qu'on croise ici sont français !), passant de l'un à l'autre par de petits chemins de sable. C'était super. Lionel était comme à la maison entre la végétation qui faisait parfois méditerranéenne et les cochons sauvages qui faisaient corses ! On a aussi fait une belle excursion en bateau sur l'Ayeyarwady, moment magique où l'on a observé la vie sur les rives... Lionel a même pris sa douche à la birmane, dans le fleuve !!

Bagan est vraiment un site unique et impressionnant de beauté : imaginez plus de 2000 temples, construits entre 1050 et 1300, répartis sur une plaine de 42 km2. Certains sont connus et relativement touristiques – tourisme qui reste quand même très discret, en tout cas cette année – mais d'autres sont sauvages, envahis de végétation et donnent vraiment l'impression que l'on est un Indiana Jones de passage... ! Les couchers de soleil sur les temples sont tout simplement inoubliables.




Ici aussi on a eu l'occasion de parler avec des Birmans, qui se livrent finalement plutôt facilement dès qu'ils le peuvent. L'accès à l'éducation semble beaucoup concentrer leur amertume : un homme qui nous faisait visiter un monastère nous a expliqué que l'école est payante au Myanmar, contrairement à ce que dit le gouvernement, et que donc beaucoup de familles pauvres ne peuvent pas y envoyer leurs enfants. Seulement 0,5% du PNB est consacré à l'éducation, 8 fois moins qu'à la défense... Toujours pratique de maintenir un peuple dans l'ignorance... Beaucoup de jeunes enfants deviennent donc moines ou nonnes novices, ce qui permet aux parents d'avoir une bouche de moins à nourrir, les moines vivant de la mendicité, et de leur faire bénéficier d'une éducation gratuite. Ils ont ensuite le choix de reprendre une vie normale ou de poursuivre la vie monastique.


14 au 18 janvier : Une journée passée dans un vieux bus délabré (départ 3h30 du matin, arrivée 16h30 pour parcourir 200 km) à travers campagnes, villages et montagnes et nous voilà à Nyaungshwe, petite ville proche du Lac Inlé. Malgré un tourisme un peu plus développé qu'à Bagan, la vie des villages que nous avons visités semble se dérouler de la même façon depuis des siècles. Fabriques artisanales familiales transformant le riz en nouilles et en galettes, le tabac en cigares, le bambou en paniers ou en nattes, le bois de teck en barques, la soie, le coton ou la fibre de lotus en tissus, le minerai d'argent en bijoux, le bout de ferraille en couteaux ou en outils : on a pu voir l'évolution de tous ces objets, de la matière première au produit fini. Les gestes sont ancestraux, chacun produit ses spécialités et vient ensuite les échanger ou les vendre sur les marchés. Là se croisent ceux des montagnes, de l'ethnie des Taung, et ceux du Lac Inlé, de l'ethnie des Intha. En nous promenant en canoë à rames, en bateau à moteur ou à pieds, on a rencontré ces villageois et vu les plantations dans les jardins flottants (tomates, concombres, fleurs, etc.), et dans les montagnes (blé, bananes, sésame, haricots, mangues, patates, avocats, etc.). A chacun de nos passages, une nuée de petits enfants nous accueillaient en criant « tata, tata !! » (« salut, salut ! »)...




Sur les canaux adjacents au Lac Inlé, il y a plusieurs villages entièrement flottants : maisons sur pilotis, crèche et école sur pilotis, gens qui se déplacent d'un endroit à l'autre en barque. La vie se passe entièrement sur l'eau et les enfants apprennent probablement à ramer en même temps qu'à marcher ! Sur le lac lui-même, l'atmosphère est irréelle, l'eau et le ciel se confondent, les rives apparaissent à travers une brume ensoleillée et par-ci par-là on voit les silhouettes des pêcheurs Inthas en train de ramer de leur manière si particulière : debout, en équilibre sur une jambe sur le bord de la barque, l'autre jambe enroulée autour de la rame, et ramant ! On a pas essayé...




Après un nouveau trajet en bus de nuit, une journée à Yangon et un vol rapide, nous voilà maintenant fatigués, mais revenus à Bangkok. Pour la troisième fois en un peu plus d'un mois... On commence à avoir l'impression de revenir « à la maison » ! Après-demain, départ pour la frontière cambodgienne puis les temples d'Angkor...

A bientôt !

Virginie et Lionel

samedi 3 janvier 2009

Ko Phi Ph...inoubliable

Après un bref passage à Phuket-ville, jolie ville à l'architecture d'influence sino-portugaise, on est donc arrivés le 26 décembre sur l'île de Ko Phi Phi, jour anniversaire du tsunami... A part quelques terrains qui en portent encore les stigmates, globalement en 4 ans tout a été reconstruit ici. Mais une nouvelle catastrophe ferait probablement encore de gros dégâts, vue la solidité de nombre des nouvelles constructions. De plus, certaines habitations - celles qui n'hébergent pas de touristes - tiennent quasiment du bidonville, et là il semble que la remise en état ait été moins urgente : le dos de la carte postale en somme...

Bref, on est restés 3 jours au village d'Ao Ton Sai, après avoir réussi à négocier un peu le prix de notre chambre. Heureusement, car les prix sont ici du simple au double par rapport au continent ; le gouvernement souhaite apparemment faire évoluer Ko Phi Phi vers un tourisme plus haut de gamme. On a entre autres fait une super journée de snorkelling (balade dans l'eau en palmes, masque et tuba) autour de 2 îles inhabitées aux plages de sable blanc éclatant, aux eaux turquoises et à la végétation luxuriante : Bamboo Island et Ko Phi Phi Leh. Sur cette dernière, on a été notamment à Maya Bay, superbe plage déserte (enfin, sauf de touristes !) entourée de falaises karstiques, et où a été tourné le film « La Plage » avec Leonardo Di Caprio, pour les fans ! On a profité toute la journée des poissons et coraux multicolores...


Après ces 3 jours, on est partis plus loin sur l'île, à Hat Yao, grande et belle plage où flottent paresseusement quelques long tail boats colorés (sortes de pirogues motorisées, principal moyen de locomotion sur l'île, car il n'y a pas de voitures). La plage semble vivre au rythme des baigneurs et au son des « boat boat boat » des conducteurs cherchant des clients... En un mot : douceur de vivre ! On serait bien restés 6 mois ici pour tout dire...


Et le meilleur pour la fin... On a passé notre PADI Open Water (premier niveau de plongée) !!

L'école (Long Beach divers) avait un accord avec les bungalows d'à côté, on a donc payé moitié prix notre chambre pendant les cours, ce qui est bienvenu sur Ko Phi Phi. On avait un instructeur - Thierry, fort sympathique, très bon prof et parlant parfaitement le français - pour nous deux. Au programme, 4 jours de cours théoriques et pratiques, un examen théorique final, des exercices en eau peu profonde puis en profondeur : on est maintenant incollables sur la pression, les calculs d'azote dissous dans l'organisme après une plongée, les accidents de décompression, les procédures de remontée d'urgence, et on sait préparer le matériel, enlever et remettre notre masque sous l'eau et le vider en soufflant par le nez, rester à une profondeur voulue, basculer sur la source d'air de secours de son binôme, etc. Après tout ça, la récompense : on a fait 4 plongées entre 12 et 18 mètres de profondeur pendant 45 minutes à chaque fois !! Et là, un autre monde, onirique et merveilleux, s'est ouvert à nous, fait de milliers de poissons, de gorgones, d'anémones et d'étoiles de mer oranges et bleues. Et au milieu de tout ça, on a observé de près des requins-léopard (totalement inoffensifs), des tortues, des bans de thons et de barracudas, des poissons-pierre et des poissons-lion, et quantité de jolis petits « Nemo » cachés dans leurs anémones...

Avec des poissons plein les yeux et une oreille un peu bouchée pour Virginie, nous voilà maintenant revenus à Bangkok et ses bouddhas, après un trajet en bus de nuit de 12h, sans souci cette fois !

Encore très bonne année à toutes et tous !!

Virginie et Lionel